Chelmon, besoin d’attentions
Chelmon Rostratus est un poisson réputé difficile à maintenir. Les bacs ne sont pas toujours suffisamment fournis en méiofaune pour subvenir à leurs besoins.
La première difficulté est celle de trouver en magasin un spécimen déjà acclimaté à une première nourriture de substition. C’est en effet le rôle du vendeur de démontrer que le spécimen est commercialisable, c’est à dire acclimaté pour la vente, par exemple en procédant à une distribution d’artémias devant le futur acheteur.
Il convient à ce dernier d’acclimater le nouvel arrivant une vie en communauté, et la tâche n’est pas facile. Les artémias ne sont pas très riches en protéines. Certes le poisson a de l’appétit, mais il ne pourra pas vivre sur ses réserves. Chelmon doit pouvoir assimiler une nourriiture plus riche, mais il doit aussi pouvoir s’alimenter de manière autonome dans un bac communautaire. En présence de poissons véloces, Chelmon rostratus a peu de chance de survie. En effet Chelmon avant tout, picore sur le substrat. Il observe sa proie, l’analyse, se met à bonne distance, oriente son rostre… Ce protocole prend du temps. Une fois décidé à gober ce qu’il convoite, un autre poisson l’aura probablement subtilisé.
Il est donc indispensable d’aider ce poisson à se nourrir de manière plus variée et ce, dès les premiers jours. Une fois bien rétabli, il saura tirer parti des nourrissages collectifs. Je présente ici une méthode simple qui a fait ses preuves. Elle donne plus de chance au spécimen de s’accoutumer à des conditions nouvelles pour lui.
Ça rappelle une fable de La Fontaine !
On l’a déjà vu, Chelmon correctement acclimaté à un nourrissage communautaire peut même se nourrir de paillettes en pleine eau. Mais n’en demandons pas trop !
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